Le Serment d’Excellence du CTRI pour Guérir, Transformer et Unifier le Gabon

08/07/2024
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Transformation du Secteur Minier au Gabon : Impacts et Réalisations depuis le « Coup de la Libération »

Depuis les années 1940, le Gabon s'est fortement appuyé sur son secteur pétrolier, un pilier économique qui a joué un rôle prédominant mais également problématique pour le pays. La richesse en hydrocarbures a certes propulsé le Gabon au rang des pays les plus prospères de l'Afrique subsaharienne, mais cette dépendance a également exposé l'économie nationale aux caprices des marchés énergétiques mondiaux.

La baisse des prix du pétrole, qui a été particulièrement marquée après 2014, exacerbée par la mal gouvernance avant le « Coup de la Libération » a réduit de manière significative les revenus de l'État, mettant en lumière la vulnérabilité du Gabon aux chocs extérieurs. Cette situation s’est d’autant plus aggravée avec les impacts économiques de la pandémie de COVID-19, qui a paralysé de nombreux secteurs économiques essentiels et réduit davantage les revenus nationaux.

En réponse à cette baisse continue de production, qui a vu le déclin annuel moyen atteindre 4% depuis 2014, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institution (CTRI), sous la direction du Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a reconnu l'urgence de diversifier notre économie, la dépendance au pétrole étant devenue une épée de Damoclès, menaçant la stabilité et le développement futur du pays. C'est dans ce contexte que l'importance du développement minier a été mise en avant comme une stratégie clé pour préparer l'après pétrole.

En effet, l'initiative de diversification économique du Gabon, entreprise par le Chef de l’État, vise à réduire la vulnérabilité aux crises extérieures en développant des secteurs moins sujets aux fluctuations du marché mondial. Le secteur minier, riche en potentiel, est donc vu aujourd’hui comme un pivot stratégique pouvant non seulement compléter mais éventuellement remplacer le pétrole comme source majeure de revenu pour le pays. Cette orientation vers les minéraux offre une opportunité de stimuler la croissance économique, de créer des emplois, et de renforcer l'autonomie économique de notre pays.

Le développement minier, soutenu activement par le Président de la République représente donc un tournant crucial pour le Gabon. Il incarne l'espoir d'une économie plus diversifiée et résiliente, capable de naviguer plus sereinement à travers les défis économiques globaux à venir.

Depuis son arrivée au pouvoir, le Chef de l’État a intensifié les efforts pour attirer des investissements et développer des projets miniers ciblant des ressources précieuses.

Pour matérialiser ces objectifs, plusieurs projets majeurs ont été lancés. Des initiatives ambitieuses ont été déployées pour explorer et, à terme exploiter des gisements de diamants dans les régions de Mitzic et Nzenzélé, augmentant ainsi potentiellement les revenus d'exportation du pays. Des projets de développement tels que celui des terres rares et des phosphates à Lambaréné sont conçus pour positionner le Gabon comme un acteur clé sur ces marchés critiques, tout en renforçant l'agriculture nationale. Ce projet comprend notamment la construction de nouvelles infrastructures et la collaboration avec des experts internationaux pour optimiser l'extraction et le traitement du phosphate.

Le développement des compétences locales est également au cœur des priorités du Président de la République. Des programmes de formation en géologie et en ingénierie minière ont été institués, préparant la main-d'œuvre locale à des emplois qualifiés dans l'industrie minière naissante. Ces programmes incluent des partenariats avec des universités techniques internationales et des stages menés dans des mines actives, offrant une formation pratique et approfondie aux étudiants gabonais.

Aujourd'hui, plus que jamais, les entreprises minières sont encouragées à investir dans les communautés locales à travers des initiatives de responsabilité sociétale d'entreprise (RSE). À titre d'exemple, la compagnie minière COMILOG a récemment finalisé un projet de construction de 200 logements à Moanda, améliorant ainsi le cadre de vie des familles des travailleurs miniers. Ce projet est financé par le fonds de développement des collectivités locales, qui reçoit 20% des revenus miniers proportionnels (RMP) de l’État. De plus, les programmes de développement communautaire incluent désormais la réhabilitation des écoles et des centres de santé dans les zones minières, renforçant ainsi le soutien aux activités minières et améliorant les services de base pour les résidents locaux.

Ces efforts de diversification, fortement encouragés par le Chef de l’État, visent à créer un écosystème économique plus robuste et moins dépendant du pétrole. L'accent mis sur le secteur minier reflète une stratégie bien pensée, destinée à maximiser les retombées économiques tout en promouvant un développement équilibré et durable pour le Gabon. Ces initiatives visent non seulement à augmenter les revenus à travers les exportations de minéraux mais aussi à stimuler le développement socio-économique durable au niveau régional et national, favorisant l'autonomie et la résilience économique face aux défis mondiaux futurs.

Le Changement de régime a été un tournant décisif pour notre pays, marqué par des progrès notables dans la mise en œuvre de projets stratégiques, vigoureusement encouragés par le Président de la République dans le cadre de la diversification économique du pays. Dans cet élan, quatre nouveaux projets miniers ont été activement mis en œuvre cette année. Ces projets englobent des activités d'exploration et le développement d'infrastructures nécessaires pour la future exploitation. Par exemple, dans la région de Mitzic, des études géologiques approfondies et la préparation du site pour l'extraction des diamants ont été menées avec soin. De même, pour les projets de terres rares, le développement de routes d'accès et d'installations de traitement a été orchestré pour aligner les opérations avec les objectifs de développement durable promus par le Chef de l’État. En parallèle, deux projets attendent leur démarrage, nécessitant des ajustements réglementaires et environnementaux pour assurer leur conformité avec les normes de durabilité et répondre aux attentes des communautés locales. Les projets de Batouala Sud et Mbomo Nord sont stratégiquement conçus pour augmenter et viabiliser les ressources de l'État, issues directement ou indirectement de l'activité minière. L'objectif principal est de maximiser les retombées économiques de ces exploitations pour stimuler le développement régional. En exploitant efficacement ces ressources minérales, le Gabon cherche à améliorer les infrastructures locales, créer des emplois et renforcer l'économie des communautés avoisinantes. Actuellement, ces projets en sont à leurs phases initiales avec la planification et les études préliminaires nécessaires pour démarrer les travaux de recherche. Cela inclut l'analyse des données existantes, l'évaluation des impacts environnementaux et la consultation des communautés locales. L'initiation des travaux de recherche est cruciale pour déterminer la faisabilité et le potentiel économique des sites miniers envisagés à Batouala Sud et Mbomo Nord.

Au Complexe de Ngoutou, des avancées significatives ont déjà été réalisées avec la complétion des analyses géochimiques des sols et des études géophysiques aéroportées. Ces études ont fourni des données précieuses sur la composition et les caractéristiques géologiques du sous-sol, établissant une base solide pour les phases ultérieures de l'exploitation minière. Ces informations initiales sont essentielles pour identifier les zones à fort potentiel minier et pour planifier les étapes suivantes du développement du projet. Le projet est maintenant prêt pour une phase de recherche plus approfondie, qui comprendra des tranchées, des sondages carottés et une étude géochimique complète des sols. Ces activités sont conçues pour affiner davantage notre compréhension du potentiel minier du complexe de Ngoutou. Les résultats de cette phase de recherche avancée seront cruciaux pour décider de la viabilité commerciale du projet et pour planifier les infrastructures nécessaires à une exploitation minière à grande échelle.

Pour Batouala Sud, Mbomo Nord, et le complexe de Ngoutou, l'approche adoptée reflète une vision stratégique de développement durable et de valorisation des ressources minérales. En intégrant la recherche avancée et le développement régional dans leurs objectifs, ces projets visent non seulement à générer des bénéfices mais aussi à assurer le respect des normes environnementales et sociales, renforçant ainsi le développement socio-économique durable dans les régions minières du Gabon.

Le rapport de suivi de l'exécution des projets de 2023, Post-Coup de la Libération, met en lumière une gestion efficace, garantissant le suivi minutieux des avancées, l'identification proactive des défis et l'ajustement des stratégies en conséquence. Cette gestion prudente est essentielle pour optimiser les retours sur investissement et minimiser les risques associés aux vastes entreprises minières, tout en assurant une contribution positive au développement économique du Gabon. Le développement de ces projets génèrant également des emplois, favorisant l'essor des compétences locales et stimulant les économies régionales, aligne ainsi l'industrie minière avec les objectifs de développement national. Le suivi de l'exécution physique des projets miniers aujourd’hui, reflète l'engagement renouvelé à une gestion prudente et stratégique des ressources minérales.

L'une des conséquences directes des nouvelles politiques minières a été une augmentation notable des revenus de l'État. En révisant le cadre réglementaire et fiscal pour les activités minières, le Gabon a réussi à attirer des investissements étrangers significatifs dans le secteur. Ces investissements se sont traduits par une hausse des recettes fiscales provenant des opérations d'extraction et de traitement des minéraux. La mise en œuvre de projets comme Le Projet d'Appui à la Diversification de l'Économie Gabonaise (PADEG), une initiative clé conçue pour valoriser et maximiser les ressources minérales du Gabon, notamment en se concentrant sur les métaux rares, des composants essentiels dans diverses technologies avancées et secteurs industriels en est un parfait exemple. Dans le cadre du PADEG, des prospections géologiques ont été menées principalement dans les régions de l’Abanie et Ndjolé. Ces prospections impliquaient l'utilisation de techniques avancées de géologie et de géophysique pour identifier et évaluer les gisements de métaux rares dans ces zones.
L'objectif était de déterminer la composition, la qualité, et la quantité des minéraux présents. Le projet a atteint un taux de réussite de 67%, indiquant que les objectifs de prospection et d'évaluation initiaux ont été largement atteints. Ce succès a contribué à une meilleure compréhension des ressources minérales disponibles, en fournissant des données précieuses sur l'emplacement et la viabilité des gisements de métaux rares. L'identification précise des gisements de métaux rares permet aujourd’hui au Gabon de planifier stratégiquement l'exploitation de ces ressources. Avec des données détaillées sur les gisements, le gouvernement et les entreprises minières peuvent désormais développer des plans d'extraction qui maximisent l'efficacité et minimisent les impacts environnementaux. Cela inclut la sélection des technologies d'extraction les plus appropriées et la détermination des meilleures pratiques pour le traitement des minerais. Les métaux rares sont fortement demandés sur le marché international, notamment pour leur utilisation dans des technologies de pointe comme les batteries de véhicules électriques, les équipements électroniques et les énergies renouvelables. En développant sa capacité à extraire et à traiter ces minéraux précieux, le Gabon a pu augmenter ses revenus d'exportation. Cette hausse des revenus contribue directement à l'économie nationale, permettant au gouvernement de financer d'autres projets de développement et d'améliorer les infrastructures et services publics.

Dans le cadre de sa stratégie de revitalisation économique, le Président de la République a également appelé à une révision complète des codes miniers. Cette réforme législative visait principalement à rendre le secteur minier plus attractif pour les investisseurs étrangers. Les modifications apportées ont inclus l'offre d'incitations fiscales significatives, telles que des réductions d'impôts ou des exemptions sur certaines opérations et équipements miniers, ainsi que des garanties de stabilité pour les investissements à long terme (le cadre fiscal). Ces garanties assurent que les termes d'exploitation et les accords fiscaux resteront constants sur la durée des projets, malgré d'éventuels changements politiques ou économiques. La modernisation des codes miniers a directement conduit à une augmentation des investissements étrangers dans le secteur minier gabonais. Des entreprises multinationales et des investisseurs internationaux, attirés par un environnement plus favorable et sécurisé, ont engagé des capitaux dans l'exploration et l'exploitation des ressources minérales du Gabon. Ces investissements ont été facilités par la clarté et l'attractivité des nouvelles régulations, qui ont réduit les risques perçus et amélioré le potentiel de retour sur investissement.

L'afflux d'investissements étrangers a un impact substantiel sur les recettes fiscales du Gabon. En plus des impôts directs générés par les activités minières, les opérations augmentent également les recettes à travers diverses taxes et redevances liées à l'exploitation des mines. Ces fonds supplémentaires ont fourni au gouvernement gabonais des ressources essentielles pour financer d'autres initiatives de développement économique, telles que l'amélioration des infrastructures publiques, l'éducation, la formation, la santé, et d'autres projets sociaux cruciaux pour le développement durable du pays.

Les projets dans les régions de Mitzic et Nzenzélé illustrent parfaitement le potentiel économique de ces initiatives. En relançant les explorations pour les diamants et autres pierres précieuses, le Gabon peut considérablement augmenter ses revenus d'exportation. En outre, au-delà des revenus, ces projets miniers sont essentiels pour le développement socio-économique à travers la création d'emplois.
En développant le secteur minier, le Gabon peut offrir de nouvelles opportunités d'emploi à sa population, notamment en formant des travailleurs aux compétences spécifiques requises pour l'exploitation minière, la gestion environnementale, et la maintenance des équipements et ainsi résorber le taux de chômage. Cette stratégie aide également à retenir les talents locaux qui autrement, pourraient chercher des opportunités à l'étranger.

L'impact des projets miniers sur les infrastructures locales est également notable. Le développement de routes, de ponts, et d'autres infrastructures essentielles pour supporter l'industrie minière stimule l'amélioration des services et des conditions de vie dans les régions minières. Ces infrastructures bénéficient non seulement au secteur minier mais aussi à la communauté locale en améliorant l'accès aux services de santé, à l'éducation et en stimulant le commerce local.

Pour faciliter l'efficacité de ces opérations, le gouvernement a investi dans l'amélioration des infrastructures de transport et de logistique notamment à Moanda, une région clé pour l'exploitation minière. Cela inclut la construction et la rénovation de routes qui facilitent le transport des minéraux vers les ports d'exportation et réduisent les coûts logistiques. Par exemple, l'initiative de création d'une zone spéciale d'activités agricoles à proximité des sites miniers vise à soutenir et promouvoir les activités agricoles, offrant ainsi une source de nourriture et de revenus supplémentaires pour les communautés locales et réduisant la dépendance aux importations coûteuses dans ces régions.

Le Gabon a également mis en place des mesures pour renforcer la sécurité des sites miniers, améliorer la gestion des ressources, et garantir le respect des normes environnementales. Ces mesures incluent la formation continue du personnel sur les meilleures pratiques minières et l'adoption de technologies modernes qui réduisent l'empreinte écologique des activités minières. L'Agence des Mines du Diamant (AMD) et le Processus de Kimberley sont au cœur des efforts du Chef de l’Etat pour assurer l'exportation de diamants respectant les normes internationales de traçabilité et d'éthique. L'AMD travaille à renforcer les capacités locales pour surveiller l'extraction et la vente de diamants, garantissant que les activités sont réalisées de manière transparente et équitable. Ce processus vise à empêcher la commercialisation de diamants issus de conflits, renforçant ainsi la position du Gabon sur le marché mondial des diamants comme fournisseur responsable et éthique.

Les initiatives spécifiques mises en place pour soutenir le secteur minier au Gabon transcendent donc la simple amélioration des performances économiques. Elles incarnent un engagement profond du Président de la République envers un développement durable, en intégrant des pratiques respectueuses et socialement responsables. Ce faisant, le Gabon s'efforce de forger un modèle d'exploitation minière qui peut être durablement maintenu, sans compromettre les ressources ni les possibilités des générations futures.
À long terme, le Gabon, en exploitant de manière responsable ses ressources naturelles variées, atténuera sa dépendance historique aux hydrocarbures, qui, bien que lucratifs, sont également sujets à des fluctuations de prix volatiles, en baisse et à des considérations environnementales de plus en plus prégnantes. En diversifiant ses bases économiques à travers le développement du secteur minier, le Président de la République pose donc les fondations d’une croissance économique soutenue et diversifiée.

Les pratiques de développement durable et de respect environnemental sont au cœur des politiques minières du pays. Avec l’adoption des normes strictes en matière de gestion environnementale et sociale, le Chef de l’État s'engage à ce que le développement de nouveaux projets miniers se fasse de manière à bénéficier à la société dans son ensemble. Cela inclut la protection des écosystèmes locaux, la garantie que les communautés affectées par les opérations minières soient équitablement compensées et impliquées dans les décisions qui les concernent, et l'assurance que les bénéfices économiques des ressources minérales du pays sont partagés de manière inclusive.

En outre, le développement des compétences locales et l'augmentation de l'emploi dans le secteur minier permettent de renforcer l'autonomie économique des citoyens gabonais. Ces initiatives de formation et d'éducation visent à équiper les Gabonais de demain des compétences nécessaires pour exceller non seulement dans le secteur minier mais également dans d'autres secteurs industriels et technologiques, facilitant ainsi un transfert de compétences et une innovation accrue dans l'ensemble de l'économie.

En définitive, grâce à la stratégie mise en place par le Président de la République, les efforts continus pour harmoniser les objectifs économiques avec les principes de durabilité garantiront que le secteur minier gabonais reste un exemple de gestion responsable des ressources naturelles, assurant ainsi aux générations actuelles et futures, de bénéficier de notre essor vers la félicité.